La découverte d’une infidélité est un moment douloureux et traumatisant dans une relation de couple. On se sent trahi, trompé, blessé. L’envie de vengeance et de faire regretter à l’autre son adultère est une réaction fréquente et compréhensible.
Mais avant de jeter l’éponge, il est important de garder son calme et d’analyser la situation. D’abord, être sûr que l’infidélité a bien eu lieu. Ensuite, décider si l’on veut poursuivre la relation ou non. Et enfin, si l’on opte pour la première option, trouver les moyens de reconstruire la confiance.
Car oui, malgré l’infidélité, de nombreux couples décident de rester ensemble et parviennent à rebâtir une relation épanouie. À condition de communiquer, de comprendre les raisons de cet écart, et de trouver comment pardonner.
Voici donc quelques conseils pour amener son conjoint à avouer son infidélité, afin de pouvoir ensuite décider de l’avenir du couple en connaissance de cause.
Table des matières
Les questions ouvertes, plus efficaces que les questions fermées
Lorsque l’on soupçonne une infidélité, on a naturellement tendance à poser des questions fermées, auxquelles la réponse ne peut être que « oui » ou « non », comme : « M’as-tu trompé ? ».
Mais les menteurs ont alors la tâche facile. Ils peuvent simplement répondre « non » sans avoir à construire un mensonge élaboré. Pour les déstabiliser, mieux vaut poser des questions ouvertes, qui les forceront à inventer une histoire :
- « Où étais-tu hier soir ? »
- « Avec qui as-tu diné la semaine dernière ? »
- « Que faisais-tu quand tu n’as pas répondu à mes appels ? »
En analysant leur récit, vous pourrez peut-être déceler des incohérences qui mettront en lumière leur infidélité.
Repérer les incohérences dans leur version des faits
Les menteurs ont souvent du mal à se souvenir avec précision du récit qu’ils ont inventé. Vous pouvez donc les piéger en repérant les failles dans leur version des faits.
Posez-leur plusieurs fois les mêmes questions, à quelques jours d’intervalle. S’ils changent de version, c’est mauvais signe. Vous pouvez aussi faire mine de connaître certains détails de leur soirée, et voir s’ils osent vous corriger et modifier leur récit. Là encore, preuve qu’ils ne disent pas la vérité !
Analyser leur communication non verbale
Le langage corporel en dit souvent long sur nos émotions. Un menteur aura tendance à:
- Éviter le contact visuel
- Avoir moins de gestes et de mouvements du corps
- Pincer les lèvres
- Parler plus fort
Soyez attentif à ces signaux lorsque vous interrogez votre partenaire. Ils peuvent trahir son malaise et son mensonge.
Le confronter par surprise
En le prenant au dépourvu, vous augmentez vos chances qu’il laisse échapper des informations compromettantes. Choisissez un moment où il est détendu et heureux, comme lors d’un rendez-vous galant. Et hop, posez-lui LA question : « M’as-tu déjà trompée ? ».
Pris par surprise dans un instant de faiblesse, il aura plus de mal à dissimuler la vérité. Surtout si vous restez calme et posée dans votre interrogation, sans agressivité.
Faire appel à son entourage
Ses amis sont souvent au courant de ses frasques. Vous pouvez donc mener votre enquête auprès d’eux, en demandant par exemple « Savez-vous avec qui Marc était vendredi soir ? ». Mais faites-le avec doigté !
Vous pouvez aussi regarder s’il a modifié ses fréquentations ces derniers temps, en ajoutant sur les réseaux sociaux une personne que vous ne connaissez pas. Un indice de plus qu’il a quelqu’un dans sa vie…
Le mettre face à ses contradictions
Une fois que vous avez réuni plusieurs éléments à charge (soirées suspectes, nouvelles fréquentations, versions contradictoires…), confrontez-le avec tous ces indices. Encore une fois, évitez l’agressivité !
Dites-lui calmement : « Ton récit ne tient pas debout. Je suis persuadée que tu me caches quelque chose. Dis-moi juste la vérité, j’ai besoin de savoir ». En vous montrant déjà convaincue et résignée, vous avez plus de chance qu’il craque et avoue enfin !
